mardi 26 mai 2009

Est-ce que tout le monde a changé la date dans son agenda?

Je vous rappelle, à ceux qui sont déjà au courant, et je vous apprends, à ceux qui ne le savent pas encore, que la date de l'examen du Certicat Intermediari est le 3 juin et non le 5 juin, comme je vous l'avais annoncé. L'heure est la même.

Je suis absolument confuse et encore plus désolée... Pardonnez-moi!

Je passe maintenant à autre chose.

Voici la réponse au texte que je vous ai envoyé (Pour le haut commissariat...)


A3, B6, C1, D7, E4, F8, G5, H2



Est-ce que vous voulez un autre texte? J'entends des voix qui s'élèvent et qui réclament la nourriture spirituelle de chaque jour. Alors, je vais vous mettre un autre texte. Ceux qui préfèrent regarder le football, ou ne pas le faire, libre à vous!



Lisez le texte suivant et replacez ensuite les titres avant chaque partie correspondante :

LES 12 TRAVAUX DE LA NOUVELLE PREMIÈRE SECRÉTAIRE

A. Au mieux, le PS est divisé en deux camps, aubrystes[1] et « royalistes ». au pire, en quatre si l’on y ajoute les partisans de Benoît Hamon et ceux de Pierre Delanoë, sachant que ces derniers se sont eux-mêmes divisés au soir du congrès de Reims. L’une des premières tâches du nouveau leader du PS consistera à trouver une majorité solide pour pouvoir mener la rénovation du parti.
B. La crise financière a convaincu le PS qu’il n’avait pas perdu la bataille idéologique face à la droite. Mais pour l’instant, ses projets sont inconnus. La déclaration de principe adoptée en juin signale que le PS prend acte de l’économie de marché, mais « le socialisme du XXIe siècle » évoqué pendant la campagne reste à inventer.
C. L’opposition au chef de l’État est le plus petit dénominateur commun des socialistes. Tous contestent sa politique, et notamment le paquet fiscal, mais ils n’ont jamais réussi à bâtir une opposition crédible. Ils se sont divisés sur le traité de Lisbonne ou sur le revenu de solidarité active.
D. Ce sera le premier scrutin qu’affrontera la première secrétaire en juin 2009. L’urgence est de régler la question des désignations des candidats alors que le PS s’attend à avoir moins d’élus. L’élection s’annonce difficile pour le PS, grignoté sur son aile gauche par Olivier Besancenot et sur sa droite par François Bayrou.
E. La séquence du congrès de Reims a laissé les ambitions présidentielles intactes. La nouvelle première secrétaire devra trouver le moyen de les départager. L’idée d’une primaire est avancée, mais il faut encore définir son périmètre : ouverte ou non aux sympathisants.
F. La question n’a pas été réglée par le congrès. Pour Ségolène Royal, le PS doit envisager de tendre la main aux centristes, comme elle l’avait fait entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2007. Aux yeux de ses partisans, sans étendre les alliances au MoDem[2], la conquête de l’Élysée est impossible. Dans le camp opposé, on défend les seules alliances à gauche, au nom de la cohérence du projet politique.
G. L’absence de leadership au PS a favorisé l’extrême gauche. Dans les sondages, son leader, Olivier Besancenot, devance régulièrement les ténors socialistes dans le rôle de meilleur opposant. Pour l’instant, le PS le renvoie à son absence de programme politique et espère convaincre ses électeurs de le rejoindre au deuxième tour.
H. Dans la campagne du congrès, les appels au respect du vote des militants ont toujours été salués par des applaudissements francs. La base du PS n’a pas digéré la campagne des partisans de Laurent Fabius contre le traité constitutionnel européen en 2005. Elle demande plus d’autorité à la nouvelle direction.
I. Le renouvellement des équipes était l’un des messages envoyés par les militants lors des scrutins. Les talents se bousculent pour les postes à responsabilités, hier accaparés par les « éléphants ». Pendant la campagne, tous ont présentés des équipes rajeunies et nouvelles. La chef du PS devra désormais les laisser faire leurs preuves.
J. Intellectuels, syndicats, artistes, chercheurs, penseurs, économistes… Le PS a perdu contact avec ces catégories qui alimentaient jusqu’alors sa réflexion et son travail de diagnostic sur la société.
K. Le débat sur le coût des cotisations durant la campagne en a camouflé un autre sur le militantisme. Le PS ne sait pas aujourd’hui s’il préfère être un parti de masse ou de militants.
L. Le premier secrétaire sortant a régné onze ans sur Solférino[3] avec à son actif autant d’échecs que de succès. Mais son bilan a été critiqué de part et d’autre. On lui reproche de ne pas avoir fait travailler le parti.


Samedi22 – dimanche 23 novembre 2008 LE FIGARO


1.Renouer avec la société civile.
2.Organiser la désignation du candidat pour 2012.
3.Exercer le droit d’inventaire sur les années Hollande.
4.S’opposer à Nicolas Sarkozy.
5.Rebâtir une pensée de gauche.
6.Ouvrir le PS.
7.Faire respecter les décisions des militants.
8.Trancher sur l’alliance avec le MoDem.
9.Rassembler le parti.
10.Préparer les élections européennes.
11.Régler le problème Besancenot.
12.Promouvoir une nouvelle génération.


A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L













[1] Du nom de la première secrétaire du PS, Martine Aubry
[2] Mouvement Démocratique, le nouveau parti centriste fondé par François Bayrou
[3] Le PS a son siège rue Solférino, à Paris


Bon. Je vous laisse, maintenant.
Si j'avais eu plus de temps, je vous aurais mis une chanson gaie, mais je vais faire une séance de révision avec les 1ère année.
En plus, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens un peu triste, aujourd'hui...
Allez, ça ira mieux demain!!!
Au revoir!

mardi 12 mai 2009

Il y a tellement à faire...

Merci Vicent, pour ton inestimable contribution!
En ce qui concerne les exercices recommandés sur
le discours indirect, dans ce lien, vous avez tout, tout, tout...
A propos des hypothèses, vous pouvez commencer avec ça, ensuite continuer avec ça, avancer toujours dans ce merveilleux univers, n'ayez pas peur, il y en a des centaines. En voici une autrichienne,
un facile,
un autre,
si vous n'êtes pas fatigués, en voici un autre
et encore un,
et le dernier!

Quelques rappels sur les pronoms démonstratifs:

CELUI, CELLE, CEUX, CELLES
Comme tous les pronoms, il sert à éviter la répétition d’un nom.
EX. –Je voudrais essayer une veste, s’il vous plaît, comme celle (= veste) que vous avez en vitrine.
Ø Le pronom démonstratif peut être simple. Dans ce cas, il est suivi
- soit d’une proposition relative. EX. On va voir quel film ? – Ça m’est égal, celui que tu veux.
- Soit de la préposition de + un nom. EX. On prend ma voiture ? Non, on prend celle de ma sœur, elle est plus confortable.
Ø Le pronom démonstratif peut être composé. Il est alors accompagné
de –ci ou de –là. EX. - On se met à quelle table ? - Celle-ci, ça va ?
En français parlé, on utilise souvent –là, pour désigner indifféremment quelque chose de proche ou d’éloigner. EX. - Je voudrais des petits gâteaux, s’il vous plaît : celui-là, celui-là, celui-là et celui-là.

CE / C’
C’est un pronom démonstratif neutre qui remplace une ou plusieurs choses.
Ø Il est suivi du verbe être (+ nom ou pronom ou adjectif ou infinitif ou complément circonstanciel de lieu, de temps, etc.) :
C’est un scandale !
C’est toi qui as téléphoné ?
C’est intéressant, les maths.
C’est ici que tu habites ?
Ø Sinon, il est suivi d’un pronom relatif : EX. La tranquillité, c’est ce que j’aime (ce qui me plaît, ce dont j’ai besoin)

ÇA
Ø Ce pronom neutre est très utilisé dans la langue de tous les jours. Il est très pratique parce qu’il peut presque tout remplacer !
- Passe-moi ça ! (= cet objet)
- Je n’ai jamais dit ça ! (= ces mots)
- J’ai arrêté la gymnastique et ça me manque. (= la gymnastique)
- Faire la cuisine, il adore ça. (= faire la cuisine)
Ø Il est aussi utilisé dans beaucoup de locutions :
- Comment ça va ? – Comme ci, comme ça
- Ça y est ? Vous avez fini ? – Oui, ça y est, on peut corriger.
- Comment je fais ? Comme ça ? (= de cette manière) – Ça m’est égal (= je n’ai pas de préférence), fais comme tu veux, mais dépêche-toi !
- Ça te dit ( = tu as envie) de sortir, ce soir ? – Non, ça ne me dit rien.


Quelques exercices pour pratiquer sur la Toile :

Le premier
Le deuxième
le troisième
quatrième
cinquième
sixième
et dernier


DISTINCTION ENTRE CEUX QUI ET CE QUI

Ø Mes enfants ? Ce sont ceux qui portent une casquette.
Quels sont les livres que tu veux donner ? Ceux qui sont sur la table ?
A qui ou à quoi se réfèrent les pronoms démonstratifs ?

Ø Ils ont réussi leur examen, ce qui m’a fait très plaisir.
Ce qui lui plait chez toi, en plus de ton physique, c’est ton sens de l’humour.
A quoi se réfèrent ici les pronoms démonstratifs ?

Retrouvez l’antécédent des pronoms relatifs et dites s’il s’agit d’une personne ou une chose ou bien d’une idée abstraite, une notion.

J’aime bien ces pantalons, mais je préfère ceux que tu portes.
Les amis dont je te parle sont ceux que tu as vus la semaine dernière.
Répète ce que tu as dit ?
Ils aiment ce qui est cher.
Les élèves doivent s’inscrire. Ceux qui ne sont pas inscrits ne peuvent pas venir.
Elle sait ce qui me plait.
Où sont les journaux, ceux que j’ai mis de côté ?
Tu sais ce qu’il y a au cinéma, en ce moment ?
Je lui ai acheté des cigares, ceux qu’il préfère.
Ce qui est cher, à Paris, ce sont les appartements.


Exercices recommandés :
un facile qu'on a déjà fait
un autre qui vous aidera
un troisième, excellent
et un quatrième
ainsi qu'un cinquième
et le dernier .

Ouh, la la! Vous pouvez travailler maintenant!

dimanche 10 mai 2009

Profession: mathématicien

.
À la demande de Catherine, j'insère ici l'audio correspondant à l'activité 1 de la page 115:


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jeudi 7 mai 2009

Coucou!

Salut,
Ça fait longtemps que je ne vous ai pas écrit sur le blog!
Pour commencer, un message personnel:
La personne qui a regardé "Odette Toulemonde", la dernière fois avant de le laisser à Lourdes a oublié de remettre le film dans la boîte. Est-ce que vous voudriez bien vérifier qu'il n'est pas chez vous, s'il vous plait? Et bien sûr, le rapporter à l'école. Merci beaucoup.

Maintenant, un travail dont je vous ai parlé mercredi.

Faites correspondre les questions aux réponses:

Pour le haut-commissaire aux réfugiés de l’ONU,
« ce siècle sera celui des peuples en mouvement »

En marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, Antonio Guterres, haut-commissaire pour les réfugiés, décrit la montée en puissance du péril climatique. L’ancien premier ministre portugais (1996- 2002) constate que ces nouveaux réfugiés n’ont pas de statut juridique.
Question A :
Il y a aujourd’hui un débat sur le changement climatique, mais pas sur ses implications sur les mouvements forcés de population. Selon les estimations, pour chaque centimètre de hausse du niveau des océans, il y aura un million de déplacés dans le monde. L’impact sera direct, par la sècheresse, les catastrophes naturelles ou la disparition d’îles, mais aussi indirect, par la pauvreté ou le déclenchement de conflits. Quand les janjawids [miliciens alliés du gouvernement soudanais] attaquent un village au Darfour, il y a une dimension politique, mais il y a aussi la compétition accrue pour l’accès à l’eau.
Question B :
On en parle déjà. Il faut préciser qu’ils ne sont pas des réfugiés au sens juridique – les victimes de guerre ou de persécutions sont protégés par la convention de 1951, qui est un instrument très puissant. Mais la faim et le réchauffement climatique sont aussi des sources de déplacement forcé. Et cela va s’accélérer. Le XXIème siècle sera celui des peuples en mouvement. Malheureusement, la communauté internationale n’est pas prête. Le débat n’est pas objectif, rationnel. On croit parfois qu’on peut tout résoudre par la gestion de plus en plus restrictive des frontières. C’est une illusion qu’on paiera très cher, si on ne s’occupe pas des causes profondes de ces déplacements.
Question C :
Pour l’instant, nous avons des mécanismes de coopération au sein des Nations unies et de la communauté humanitaire. Il faudrait des instruments de protection plus systématiques. Dans le cas des îles qui vont disparaître, il est évident qu’il faudra trouver des solutions. Ces gens ne peuvent pas devenir des apatrides. Il faut une place pour les accueillir, tout en protégeant leurs traditions, leur culture, leur identité.
Question D :
La communauté internationale n’est pas préparée et c’est très préoccupant, parfois frustrant. Notamment quand les gouvernements ne laissent pas les agences humanitaires aider les personnes déplacées à l’intérieur d’un pays. C’est le cas du Darfour. Ce fut le cas du Myanmar. Il est scandaleux de devoir supplier les Etats de laisser aider leurs citoyens. Dans les années 1990, on parlait d’ingérence humanitaire. Mais, depuis la crise irakienne, certains pays soupçonnent que « la responsabilité de protéger », reconnue par l’Assemblée générale de l’ONU, pourrait dissimuler les désirs de domination des pays les plus puissants. Il nous faut un sursaut de la protection.
Question E :
Les 11 millions de réfugiés et 27 millions de personnes déplacées à cause des conflits ont besoin d’aide alimentaire. Elle est fournie par le Programme alimentaire mondial (PAM), qui leur donne la priorité. Mais, naturellement, nous sommes très préoccupés. Quand je vois les difficultés que la Commission européenne a eues pour trouver un milliard d’euros pour l’appui à la protection agricole dans les pays pauvres, et quand je vois le débat sur les 700 milliards de dollars pour sauver le système financier, il faut reconnaitre qu’il y a dans le monde une échelle des priorités qui est profondément immorale…
Question F :
Les Etats ont le droit de garantir la sécurité de leur citoyens, de définir leur politique de migration, mais ils ont l’obligation de garantir la protection internationale à ceux qui en ont besoin. Il faut dans la gestion des frontières une préoccupation accrue pour garantir aux réfugiés et aux demandeurs d’asile l’accès physique au territoire où ils peuvent bénéficier d’une protection.
Question G :
C’était vrai jusqu’en 2006, où nous avons eu une réduction annuelle du nombre de réfugiés, notamment à cause de la fin des conflits au Liberia et en Sierra Leone, et même, a-t-on pensé, en Afghanistan. Mais, depuis, on a assisté à une intensification des conflits. Certains peu connus du public, comme en Centrafrique. D’autres, bien visibles comme l’Afghanistan, la Somalie ou le Soudan. Du fait de cette multiplication des guerres, le nombre de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur des Etats est de nouveau en hausse.
Question H :
L’écrasante majorité des réfugiés vivent dans les pays du Sud, le Pakistan, l’Iran, la Syrie… Leur objectif, c’est de rentrer chez eux dès que la sécurité le permet. Lorsqu’on débat du problème des réfugiés dans les pays européens, on a parfois l’idée que l’Europe est envahie. Ce n’est pas le cas.

Propos recueillis par Philippe Bolopion

Le Monde, dimanche 28 – lundi 29 septembre 2008



1. Faut-il créer un statut pour ces nouveaux réfugiés, qui ne relèvent pas de votre mandat ?

2. Où se trouvent tous ces réfugiés ?

3. Le changement climatique est-il une source de préoccupation pour le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) ?

4. Etes-vous aussi préoccupé par la crise alimentaire ?

5. Avec la réduction du nombre des guerres, observée par les chercheurs, peut-on s’attendre à une baisse du nombre de réfugiés au sens classique du terme ?

6. On parlera bientôt de « réfugiés » du climat, de la faim ?

7. Est-il frustrant de ne pas pouvoir assister ces populations ?

8. La planète ne traite pas bien ses réfugiés ?


A
B
C
D
E
F
G
H